Rib Eye Kobe Wagyu A5 BMS 12 Hyogo Japon est la première expérience carnée au monde .
Il provient exclusivement de la région de Hyogo au Japon , où est élevé l'authentique bœuf Wagyu de Kobe , selon le système de certification le plus rigoureux et exigeant au niveau international.
Il s'agit de bœuf de catégorie A5 avec un BMS 12 (le niveau de persillage le plus élevé) — le rapport parfait entre le gras et la viande , offrant une texture fondante, un arôme de noisette et un goût qui fond littéralement dans la bouche .
🥩 Qu'est-ce que le Wagyu de Kobe ?
Le bœuf de Kobe est la version la plus célèbre et la plus rare du Wagyu japonais , provenant exclusivement de la race Tajima-gyu de la préfecture de Hyogo .
La certification « Kobe A5 BMS 12 » représente la perfection en matière de persillage, de texture et de saveur — un produit considéré comme un trésor culturel du Japon .
Chaque pièce est inspectée individuellement par la Japan Meat Grading Association (JMGA) et porte un numéro de série Kobe unique , ce qui en fait un objet de collection culinaire .
✅ Pourquoi le choisir ?
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🇯🇵 En provenance de la région de Hyogo – Japon , bœuf de Kobe certifié exclusivement
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Wagyu de qualité supérieure (catégorie A5)
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BMS 12 – le niveau maximal de persillage
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Texture beurrée incomparable et saveur umami profonde
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Bovins Tajima-gyu élevés naturellement et nourris avec un régime alimentaire japonais de plus de 700 jours.
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Disponibilité minimale et valeur de collection
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100% Kobe japonais avec certification JMGA et Kobe Beef Association
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Distribution exclusive via Siakos.gr , pour quelques connaisseurs.
🍽️ Idéal pour
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Gastronomie raffinée et haute gastronomie
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expériences de chef privé
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Menu Omakase ou dégustation de steaks, typiquement japonais.
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Restaurants haut de gamme et occasions spéciales
📍 Origin
Les bovins de race Tajima-gyu sont élevés dans de petites fermes de la province de Hyogo avec un régime alimentaire naturel composé de riz, de maïs et d'eau minérale .
Le processus de production est 100% manuel , sans facteurs de croissance ni additifs.
L'authenticité du Kobe Wagyu est certifiée par un numéro de série , un tampon菊花 (Kiku) et le certificat officiel de bœuf de Kobe .
🔥 Instructions de cuisson
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Poêle à frire / Teppanyaki : 1 minute par côté – sans huile
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Cuisson sous vide : 52 °C pendant 20 minutes, puis sauté rapidement 20 secondes de chaque côté.
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Four : Non recommandé – une cuisson rapide est préférable pour éviter la perte de matière grasse.
💡 Conseil du chef :
Griller à feu moyen , sans huile ni beurre — la graisse naturelle du Wagyu suffit.
Servir finement tranché, avec du sel de mer et un peu de wasabi pour faire ressortir la pureté de la saveur.
👨🍳 Recette Mini Express
Coupez en tranches de 1 cm et faites cuire au four pendant 30 à 40 minutes de chaque côté dans une poêle en fonte.
Servir avec du wasabi, du sel de l'Himalaya et une réduction de saké .
Servir avec du riz au jasmin ou de la purée de pommes de terre à l'huile de truffe .
🥗 Suggestions de présentation
Il se marie à merveille avec le saké ou le vin rouge Pinot Noir .
Ajoutez des shiitakes grillés, des edamames et du gingembre mariné pour une expérience japonaise authentique.
💪 Valeur nutritionnelle (100 g)
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Calories : 430 kcal
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Protéines : 22 g
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Matières grasses : 38 g
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Glucides : 0 g
📜 Certifications et garanties
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🇯🇵 Hyogo – Japon
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🐄 Bœuf Wagyu de Kobe certifié Tajima-gyu
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💎 Niveau A5 | BMS 12
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🥩 Certifié par l'Association japonaise de classement des viandes
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🏆 Association du bœuf de Kobe Numéroté en série
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🌿 Sans additifs, sans hormones
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🚚 Livraison sous chaîne du froid certifiée
❓ Foire aux questions
Que signifie A5 ?
Le A5 est la meilleure qualité de Wagyu japonais , alliant une texture, une couleur, un persillage et une saveur parfaits.
Que signifie BMS 12 ?
Le BMS (Beef Marbling Score) varie de 1 à 12 — 12 étant le meilleur score mondial en matière de persillage et de tendreté.
Quelle est la différence entre le bœuf de Kobe et les autres Wagyu ?
Kobe est une appellation d'origine protégée Wagyu , provenant exclusivement de la province de Hyogo au Japon et uniquement de bovins de race Tajima-gyu .
🏷️ Badges
💎 Kobe Wagyu | 🇯🇵 Hyogo, Japon | 🥩 Catégorie A5 | 🔥 BMS 12 | 🐄 Tajima-gyu | 🍽️ Restauration gastronomique | 🚚 Livraison premium
Siakos.gr – Savourez le Rib Eye Kobe Wagyu A5 BMS 12 Hyogo Japan , le steak japonais par excellence , célèbre pour sa texture soyeuse, son arôme de noisette et son expérience unique qui fond dans la bouche .
Rib Eye Kobe Wagyu A5 BMS 12 Hyogo Japon – l'authentique bœuf de Kobe japonais avec un persillage maximal, une texture fondante et une saveur umami.
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Un bœuf de Kobe est assurément un wagyu, mais tout wagyu n'est pas de Kobe ! De simples bêtes de somme… aux fleurons de l'économie japonaise.
Même parmi les plus fervents amateurs de viande, certains croient que les célèbres viandes Wagyu et Kobe proviennent de deux races bovines anciennes, pures et indigènes du Japon. Pourtant, la viande n'a pas toujours fait partie de l'alimentation japonaise. Si l'on se penche sur l'histoire de l'élevage dans ce pays, on découvre que les premiers bovins – en raison de leur constitution robuste et de leur endurance naturelle – ont été importés de Chine au Japon, entre le Ve et le IIIe siècle avant J.-C., afin de répondre aux besoins des agriculteurs en animaux de trait, de bât pour le labour, le transport de minéraux ou de bois. Le bouddhisme interdisant alors à ses adeptes la consommation de bœuf, les Japonais, peu habitués même aux produits laitiers, ont continué pendant des siècles à utiliser ces animaux exclusivement pour leurs travaux agricoles.
L'histoire du wagyu débute donc vers la fin du XIXe siècle, lorsque l'empereur Meiji le Grand recouvre le pouvoir. Dès lors, le Japon entame sa transformation, passant d'un État féodal et replié sur lui-même à une superpuissance industrielle. Avec la restauration du pouvoir impérial, la période de réformes (occidentalisation) du pays commence ; les mœurs, mais aussi les habitudes alimentaires des Japonais, évoluent. L'interdiction de consommer de la viande est levée, et le bœuf trouve sa place dans la cuisine japonaise. Après 1868, suite à l'introduction de nombreux Japonais aux coutumes et pratiques quotidiennes européennes et nord-américaines, la consommation de bœuf devient à la mode dans les grandes villes. Cet encouragement de la consommation s'inscrit dans la volonté du nouveau régime de redéfinir le physique japonais afin de le rendre plus attrayant pour les Occidentaux, facilitant ainsi l'entrée du Japon parmi les pays où la taille moyenne est supérieure à celle des Japonais. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement soutient la production et la consommation de bœuf. En 1871, le Japon abolit le monopole de la production de viande détenu par les groupes héréditaires. En 1872, il s'assura de diffuser largement non seulement la position de l'empereur et l'article du penseur Fukuzawa Yukichi intitulé « Sur la consommation de viande », mais aussi les débats intellectuels qui s'ensuivirent, accordant une grande importance aux descriptions littéraires de ces nouveaux modes de vie. Ainsi, bien que le bœuf Wagyu ait été créé et élevé au Japon, son intégration à la cuisine japonaise témoigne de l'influence occidentale sur les coutumes japonaises et marque un tournant important dans l'histoire du pays.
Dans les années 1880, les Japonais décidèrent d'importer des animaux de races bovines européennes et de les croiser avec des races japonaises. Ainsi, les anciennes races d'animaux de trait évoluèrent en races destinées à la production de viande. De ces croisements émergèrent diverses races bovines qui dominent encore aujourd'hui le commerce japonais du bœuf. Parmi elles, seules quatre sont de véritables races Wagyu :
Noir japonais La race bovine noire japonaise est très prisée pour sa viande persillée. Comme 90 % du Wagyu provient de cette race, lorsqu'on parle de « Wagyu », on fait généralement référence à ce type de bétail.
Brun japonais | La race japonaise brune, une race bovine plus maigre et plus saine, est connue pour la saveur douce de sa viande.
Shorthorn japonais | La viande de la race japonaise Shorthorn. Bien que maigre elle aussi, la viande de la race japonaise Shorthorn est riche en inosinate et en acide glutamique, deux acides précieux qui lui confèrent une saveur plus salée.
Sondage japonais | La viande de bœuf japonais sans cornes : Avec une viande maigre comme celle des races Brown et Shorthorn, la viande de bœuf japonais sans cornes est réputée pour sa texture plus agréable et sa saveur riche et charnue.
Au commencement était une vache noire
Tout ce que vous devez savoir sur le bœuf Wagyu et en particulier sur la viande de Kobe
Le terme « Wagyu » désigne tout bovin élevé au Japon, ou plus précisément selon les méthodes traditionnelles japonaises. Wagyu signifie littéralement « bœuf japonais » (« Wa » signifiant japonais ou à la japonaise et « gyu » désignant une vache ou du bétail en général). En d'autres termes, « Wagyu » signifie « vache japonaise ». Pour qu'une viande Wagyu soit considérée comme du Kobe, elle doit provenir d'une race très particulière, le Tajima-Gyu, élevé selon un protocole strict dans la préfecture de Hyogo. Le Wagyu étant souvent transporté de Kobe à Yokohama, le port commercial de la région métropolitaine de Tokyo, il a acquis une grande popularité auprès des étrangers résidant à Yokohama. Ses admirateurs sont d'ailleurs à l'origine du slogan : « Quoi d'autre que du bœuf de Kobe ! »
Mais qu’est-ce qui distingue le Wagyu des autres races bovines ? Et qu’est-ce qui rend le bœuf de Kobe si spécial qu’il atteint souvent les prix les plus élevés (au kilo) sur le marché ?
Les éleveurs de bovins Wagyu leur prodiguent un soin tout particulier. Ils les nourrissent au lait jusqu'à l'âge de trois mois. Après trois mois, les veaux reçoivent un mélange d'herbe, de paille de riz et de céréales (maïs, soja et blé). L'alimentation des bovins de Kobe est commune à tous les autres Wagyu, mais chaque élevage l'adapte légèrement. Outre le maïs ou la farine de maïs, aliment de base, on y ajoute de l'avoine, du blé, de l'orge, du soja, mais aussi de l'ensilage de canne à sucre ou des fèves de cacao (fragments des graines contenues dans le fruit du cacaoyer). La plupart des animaux consomment de la paille et du foin, comme dans leur habitat naturel. Il est à noter que, ces dernières années, deux éleveurs, l'un au Japon et l'autre aux Pays-Bas, ont adopté une alimentation différente, enrichie d'une pâte savoureuse, digeste et sans danger, à base de pulpe d'olive pure, issue des résidus de torréfaction des huileries.
On dit parfois que les éleveurs massent leur bétail pour réduire les tensions musculaires dues au confinement dans des espaces restreints.
De nombreux mythes entourent l'élevage des Wagyu. On raconte qu'ils vivent dans des conditions de villégiature, qu'ils sont nourris avec des aliments raffinés, qu'on les masse à la bière et qu'on leur fait écouter de la musique classique pour se détendre. Bien qu'aucun de ces mythes n'ait été démenti, cela ne signifie pas pour autant qu'ils constituent la norme. Les éleveurs suivent des directives d'élevage très strictes et certains ont même mis au point des méthodes spéciales permettant aux Wagyu de mener une vie paisible et tranquille. Ils peuvent écouter de la musique, mais ce n'est pas indispensable. Ce qui est certain, c'est que cette vie calme et paisible contribue à augmenter le pourcentage de gras intramusculaire (perles) et à sa répartition unique, ce qui rend le bœuf Wagyu si délicieux et si recherché. Grâce à ses « eaux », ces fines fibres blanches de gras qui fondent à la cuisson, la viande reste tendre, juteuse et donc savoureuse. Et comme son point de fusion est inférieur à la température corporelle moyenne, ce gras fond agréablement en bouche.
Une partie de son attrait réside dans son arôme, un parfum unique et sucré de noix de coco. Une étude relativement récente, publiée dans le Journal of Agricultural & Food Chemistry, a identifié seize composés responsables de cette odeur si particulière, dont dix sont directement liés à la viande. Les éléments prédominants sont toutefois des composés dérivés des acides gras. L'excès de graisse, sa répartition et la composition spécifique en acides gras sont dus, d'une part, à une caractéristique génétique de cette race bovine particulière – mais aussi à son alimentation, qui porte la teneur en graisse intramusculaire à 30-40 % du volume musculaire – et, d'autre part, au fait que les veaux sont élevés jusqu'à l'âge de 30 mois.
Le persillage : la différence Wagyu
Le résultat de ces méthodes d'élevage, combinées à des périodes d'engraissement plus longues, est la clé de la supériorité gustative de la viande Wagyu. Le persillage confère au Wagyu un goût incomparable. Sa graisse fond à une température plus basse que celle des autres bovins, ce qui lui donne une saveur riche et onctueuse, absente des viandes d'autres races. Cette graisse est insaturée et riche en acides gras oméga-3 et oméga-6, ce qui signifie que le persillage rend la viande non seulement plus savoureuse, mais aussi plus saine. Malgré une prédisposition génétique accrue à la formation de graisse intramusculaire, le Wagyu produit également un pourcentage élevé d'acides gras insaturés, tels que les oméga-3, qui équilibrent le pourcentage d'oméga-6 et contribuent ainsi à réduire le mauvais cholestérol et à prévenir les maladies cardiovasculaires.
Évaluation de la qualité de la viande Wagyu
Un autre facteur déterminant de la qualité du Wagyu est sa classification. Dans certaines boucheries spécialisées ou sur les cartes des restaurants haut de gamme, on trouve généralement la mention A5. Il s'agit de l'évaluation attribuée par les membres de l'Association japonaise de classification des viandes. Les catégories, de A à C, correspondent au pourcentage de viande de qualité supérieure obtenu par chaque bovin. A représente la meilleure qualité et C la plus basse. Chaque lettre est suivie d'un chiffre (de 1 à 5) indiquant le degré de qualité : 5 est excellent, 4 est bon, 3 est moyen, 2 est inférieur à la moyenne et 1 est médiocre.
L'évaluation repose sur quatre critères :
1. Persillage (la répartition de la graisse intramusculaire dans la viande)
2. La couleur de la viande en relation avec sa luminosité
3. La fermeté et la texture de la viande
4. La couleur en relation avec la brillance et la qualité de sa matière grasse
En ce qui concerne les catégories de « Sashi » (c’est-à-dire le persillage, en japonais), il existe une évaluation supplémentaire, le Beef Marble Score (BMS), avec une note de 1 à 12.
Selon le système BMS, la teneur en gras intramusculaire est excellente (8 à 12), bonne (5 à 7), moyenne (3 à 4), la note immédiatement inférieure est de 2 et la note minimale est de 1. Ainsi, le Wagyu japonais A5 est de la plus haute qualité et, par conséquent, la meilleure note, aussi la plus chère, qu'il puisse obtenir est A5-12, ce qui est très rare. En comprenant la logique de ce système de notation, on peut acheter ou commander de la viande au restaurant en fonction de son budget.
Toutes ces informations permettent en partie d'expliquer pourquoi, dans des pays comme les États-Unis, le prix des meilleurs steaks Wagyu dépasse facilement les 300 dollars.
Par ailleurs, le prix d'une vache Wagyu (vivante) peut atteindre 30 000 $. En 2002, au Japon, une vache Wagyu a été vendue pour environ 400 000 $. Il s'agissait d'un record et, à ce jour, le prix le plus élevé jamais atteint pour une telle bête.
Et des hamburgers Wagyu ?
Est-ce que commander un burger Wagyu vaut vraiment le coup ? Je dirais non. Tout le charme de la viande Wagyu réside dans sa texture unique, son persillage exceptionnel et sa tendreté. Par conséquent, si la viande est hachée et transformée en steaks hachés ou en burgers, elle sera certes tendre, mais la différence de goût avec un burger classique sera minime, voire imperceptible.
Pourquoi le prix du véritable bœuf de Kobe est-il si élevé ?
Je dirais que le bœuf de Kobe incarne à la perfection tout ce qui fait la grandeur du bœuf Wagyu. Chaque morceau de Kobe est réputé pour son persillage exceptionnel, avec de nombreuses veines de gras onctueuses et savoureuses, magnifiquement réparties, ce qui lui confère le caractère « gras ». La qualité des steaks de Kobe repose en grande partie sur la réglementation stricte en vigueur dans la région concernant l'élevage du bétail. Pour porter l'appellation Kobe, les bovins doivent répondre aux sept critères suivants à l'abattage :
1. Être soit un taureau (bœuf castré), soit une vache vierge.
2. Appartenir au clan Tajima-Gyu et être né dans la région de Hyogo.
3. Grandir dans une ferme de la préfecture de Hyogo.
4. La viande doit avoir été transformée dans la préfecture de Hyogo.
5. Le degré de persillage (BMS) doit atteindre au moins 6 ou plus – sur une échelle de 12 points.
6. La note de qualité de la viande doit atteindre ou dépasser 4 sur une échelle de 5 points.
7. Enfin, le poids total de la carcasse ne doit pas dépasser 470 kilogrammes.
En raison de tous ces facteurs et de normes si strictes, seuls 3 000 à 4 000 bovins sont certifiés comme authentiques Kobe chaque année. Les 200 à 300 élevages qui produisent ces bovins japonais sont peu nombreux, comparés aux milliers d'élevages de Wagyu non japonais. Et parmi les bovins élevés dans les élevages de Wagyu, ceux qui obtiennent finalement la certification de bœuf de Kobe sont encore plus rares. Enfin, comme la plupart de ces animaux sont destinés au marché intérieur après l'abattage, les prix des morceaux d'exception exportés peuvent atteindre des sommets.
Kobe et autres indications toponymiques
Il existe de nombreuses races de bovins noirs japonais, dont le Tajima-Gyu. Les célèbres et très recherchées races Wagyu – toutes issues de Tajima-Gyu – bénéficient également d'une indication toponymique d'origine (marque de bœuf). Les amateurs de Kobe ne jurent que par son nom, bien que d'autres régions produisent également d'excellents Wagyu : Matsusaka, Yonezaw, Omi et Hida. Certains connaisseurs privilégient encore la viande de l'île d'Ishigaki (dans l'archipel d'Okinawa) ou de Maesawa et Sanda. Le bœuf de Kobe est peut-être la crème de la crème, le bœuf le plus recherché et le plus cher au monde, mais ces dernières années, une autre région a également émergé : la préfecture de Tottori, où l'on pêche également le fameux crabe Matsuba (crabe des neiges). C'est donc là, sur le mont Chugoku, à 1 729 mètres d'altitude, que le désormais célèbre Wagyu de Tottori est élevé, raflant tous les prix des concours de qualité au Japon. Alors, retenez bien ce nom.
Le véritable bœuf de Kobe se trouve-t-il uniquement au Japon ?
Le Japon est incontestablement le berceau du bœuf de Kobe. D'ailleurs, un fin gourmet américain du nom de Larry Olmsted a révélé au grand jour la supercherie du steak de Kobe dans un article approfondi publié dans Forbes, mettant en lumière l'industrie du Wagyu japonais à l'étranger. Sachant que l'importation de bœuf japonais était alors interdite aux États-Unis, Olmsted a réfuté les affirmations de plusieurs restaurants réputés prétendant servir du véritable bœuf de Kobe. Quelques années plus tard, il a mis à jour son article pour indiquer que de petites quantités de bœuf de Kobe étaient désormais disponibles aux États-Unis. En effet, le Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a commencé, en 2012, à autoriser l'importation de bœuf japonais.
Bœuf Wagyu « domestique » et bœuf de style Kobe
Ces dernières années, de jeunes bovins Wagyu ont été exportés du Japon vers des pays tiers, comme l'Australie et les États-Unis. Dans ces pays, où l'on parle de « Wagyu domestique », ces animaux sont élevés dans le cadre de programmes d'élevage contrôlés qui garantissent la qualité de la race. Aux États-Unis, 90 % du véritable Wagyu « domestique » est classé USDA Prime. Les steaks Prime représentent la plus haute catégorie de viande bovine et peuvent concerner différentes coupes, du filet mignon au steak haché, en passant par le faux-filet.
Je rappelle que l'appellation « bœuf de Kobe » est une marque déposée uniquement au Japon, et non à l'étranger. Bien entendu, les restaurants et boucheries peu scrupuleux, ainsi que les grossistes, n'hésiteront jamais à commercialiser des morceaux de bœuf non authentiques sous les appellations de « Kobe », « style Kobe » ou « Wagyu », afin d'en augmenter le prix.
Existe-t-il du Wagyu authentique en dehors du Japon ?
Aux États-Unis, par exemple, où la consommation de viande est devenue synonyme d'un mode de vie bien particulier (voir « meathouse », « restaurants spécialisés dans la viande », « barbecues »), depuis les années 1970, date d'importation des premiers bovins japonais, on élève ses propres Wagyu. L'élevage et l'enregistrement de ces bovins sont gérés par la célèbre American Wagyu Association, qui contrôle également les Wagyu du Canada, d'Australie et de plusieurs autres pays.
Comment savoir si le bœuf Wagyu que nous avons acheté est japonais ou si notre steak de Kobe est authentique ?
Le véritable bœuf de Kobe, qu'il provienne du Japon ou d'un autre pays, présente des signes distinctifs permettant de vérifier son authenticité. Toute personne achetant, vendant ou servant des morceaux de bœuf de Kobe se doit de connaître parfaitement les critères qui le caractérisent (et son prix).
Demandez-leur s'ils savent d'où provient la coupe qu'ils recommandent.
Réponse correcte : Préfecture de Hyogo.
De quelle race bovine provient-elle ?
Réponse correcte : Tajima.
Quel est son BMS ? Réponse correcte : entre 6 et 12.
S'ils ne savent pas quoi répondre, il ne s'agit probablement pas d'un authentique Kobe.
Lors de l'achat de viande « Wagyu » ou « de style Kobe »,
Enfin, il y a le Wagyu croisé, élevé dans d'autres pays. La viande doit impérativement porter l'étiquette « Wagyu local ». Assurez-vous d'acheter auprès d'un vendeur réputé qui s'approvisionne auprès d'éleveurs garantissant la pureté des lignées par un élevage contrôlé. Autrement, vous risquez d'acheter du « Wagyu de croisement », c'est-à-dire de la viande issue de Wagyu croisés avec des races européennes, américaines ou australiennes.
L’appellation « style Kobe » s’applique également au Wagyu élevé selon le protocole de Kobe. Cela exclut, bien entendu, le véritable Wagyu, c’est-à-dire le bétail né, élevé et abattu dans la préfecture de Hyogo.
Bien que les arnaques « style Kobe » soient plus rares que le bœuf lui-même, elles existent. Avant d’acheter du bœuf « style Kobe », renseignez-vous sur les critères de qualité et assurez-vous que votre vendeur/serveur comprenne bien ce que signifie cette appellation.
Enfin, il va de soi que l'appellation « style Wagyu » n'existe pas. Le bœuf Wagyu provenant exclusivement des races bovines spécifiques mentionnées, il n'est pas question d'élevage ou de sélection. Nul ne peut qualifier une pièce de viande de « style Wagyu » si elle ne provient pas de Wagyu. Les bovins sont soit certifiés Wagyu génétiquement, soit ils ne le sont pas.
Photos : Getty Images / Ideal Image
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