🥩 Filet Wagyu japonais Kagoshima A4
🇯🇵 Le filet mignon Wagyu A4 de la région de Kagoshima est une coupe japonaise de grande classe , connue pour sa texture soyeuse , sa saveur beurrée et son excellent persillage qui caractérisent l'authentique Wagyu noir japonais (Kuroge Washu) .
Avec une qualité A4 , il offre une combinaison idéale de saveur riche et de persillage équilibré , offrant une expérience gustative parfaite à chaque bouchée.
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📖 Qu'est-ce que le Wagyu A4 de Kagoshima ?
La région de Kagoshima , à l'extrémité sud du Japon, est mondialement réputée pour sa production de Wagyu authentique et de haute qualité.
Les animaux sont élevés avec une alimentation naturelle à base de céréales , riche en riz et en patate douce, ce qui rehausse la douceur et la texture veloutée de la viande.
Le filet mignon est la partie la plus tendre de l'animal — sans fibres, presque crémeuse , et fond littéralement dans la bouche.
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💎 Pourquoi le choisir ?
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Origine : Kagoshima, Japon 🇯🇵
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Race : Noir japonais (Kuroge Washu)
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Qualité : A4 (excellent persillage et équilibre des saveurs)
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Goût : Riche, sucré, avec une saveur umami prononcée
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Texture : Lisse, onctueuse, presque crémeuse
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Régime alimentaire : Nourri aux céréales pendant plus de 600 jours
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Certifications : Association japonaise de classification des viandes | ISO 22000 | HACCP
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Distribution : Siakos.gr – Collection de Wagyu japonais
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🔥 Instructions de cuisson
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Poêle à frire / Fonte : 40–50'' par côté (à feu doux)
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Grill : Température douce, cuisson indirecte
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Cuisson sous vide : 52 °C pendant 30 minutes, puis saisir rapidement 15 à 20 minutes de chaque côté.
💡 Conseil du chef :
Le bœuf Wagyu A4 nécessite une légère cuisson pour conserver son persillage naturel.
Salez légèrement et servez immédiatement : la chaleur de la viande fera fondre la graisse et créera une sauce naturelle.
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🍷 Combinaisons et service
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Vin : Pinot Noir, assemblage bordelais ou Barolo
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Accompagnements : purée de céleri, champignons shiitake, asperges
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Sauces : Glaçage au beurre de soja, ponzu ou jus de miso léger
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🌿 Origin
Le bœuf Wagyu de Kagoshima a été récompensé internationalement pour sa qualité constante et sa texture soyeuse .
Le bétail est élevé dans le respect de la tradition , avec des soins artisanaux et une alimentation d'une pureté absolue .
Résultat : une viande à l'arôme délicat, à la teneur en matières grasses équilibrée et à la douceur naturelle qui la distingue de toute autre viande Wagyu .
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💪 Valeur nutritionnelle (100 g)
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Calories : 380 kcal
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Protéines : 25 g
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Matières grasses : 33 g
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Glucides : 0 g
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📜 Certifications et garanties
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🇯🇵 Kagoshima Wagyu – Japon
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💎 Certifié Grade A4
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🐄 Noir japonais (Kuroge Washu)
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🌾 Nourri aux céréales pendant plus de 600 jours
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🏆 Certifié par l'Association japonaise de classement des viandes
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🌿 Wagyu 100 % authentique | Sans hormones
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🚚 Livraison dans toute la Grèce
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❓ Foire aux questions
Quelle est la différence entre le format A4 et le format A5 ?
La viande A4 est légèrement moins persillée que la A5, avec une saveur plus « pure » et un meilleur équilibre entre le gras et la viande.
Quelle est la température idéale de cuisson ?
52–54°C (à point) pour faire fondre la graisse sans perdre d'humidité.
Faut-il la faire mariner ?
Non — le wagyu est naturellement riche en saveurs et en arômes.
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🏷️ Badges
🥩 Filet mignon | 🇯🇵 Wagyu de Kagoshima | 💎 Catégorie A4 | 🌾 Nourri aux céréales (plus de 600 heures de cuisson) | 🔥 Cuisson à la poêle / sous vide | 🏆 Bœuf noir japonais | 🚚 Livraison dans tout le pays
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✨ Siakos.gr – Filet Wagyu japonais Kagoshima A4
La finesse japonaise dans votre assiette : un filet à la texture veloutée, au persillage délicat et à l'umami incomparable qui vous captive.
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Filet mignon Wagyu japonais Kagoshima A4 – filet japonais de qualité supérieure, finement persillé, à la texture fondante et au goût raffiné. Disponible sur Siakos.gr.
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Viandes du Japon d'une tendreté incroyable et d'une saveur riche, avec un persillage parfaitement équilibré.
Les bovins noirs de Kagoshima prospèrent grâce au soleil et à l'environnement naturel d'une île tropicale chaude. Il existe quatre races différentes de bovins.
Les bovins noirs japonais originaires de la préfecture de Kagoshima sont les plus nombreux au Japon.
C'est l'une des coupes de bœuf les plus importantes et les plus recherchées, et le cœur tendre du faux-filet. C'est la pièce de viande de choix située entre la 6e et la 12e vertèbre thoracique.
Une fois désossée, l'entrecôte révèle une pièce de viande ovale et nette, un steak de qualité supérieure, composé de deux muscles distincts. Sa forme ronde, semblable à un œil, lui vaut son nom d'« œil du steak ». Sa saveur et sa tendreté exceptionnelles sont dues à une excellente répartition du gras.
L'histoire du wagyu débute donc vers la fin du XIXe siècle, lorsque l'empereur Meiji le Grand recouvre le pouvoir. Dès lors, le Japon entame sa transformation, passant d'un État féodal et replié sur lui-même à une superpuissance industrielle. Avec la restauration du pouvoir impérial, la période de réformes (occidentalisation) du pays commence ; les mœurs, mais aussi les habitudes alimentaires des Japonais, évoluent. L'interdiction de consommer de la viande est levée, et le bœuf trouve sa place dans la cuisine japonaise. Après 1868, suite à l'introduction de nombreux Japonais aux coutumes et pratiques quotidiennes européennes et nord-américaines, la consommation de bœuf devient à la mode dans les grandes villes. Cet encouragement de la consommation s'inscrit dans la volonté du nouveau régime de redéfinir le physique japonais afin de le rendre plus attrayant pour les Occidentaux, facilitant ainsi l'entrée du Japon parmi les pays où la taille moyenne est supérieure à celle des Japonais. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement soutient la production et la consommation de bœuf. En 1871, le Japon abolit le monopole de la production de viande détenu par les groupes héréditaires. En 1872, il s'assura de diffuser largement non seulement la position de l'empereur et l'article du penseur Fukuzawa Yukichi intitulé « Sur la consommation de viande », mais aussi les débats intellectuels qui s'ensuivirent, accordant une grande importance aux descriptions littéraires de ces nouveaux modes de vie. Ainsi, bien que le bœuf Wagyu ait été créé et élevé au Japon, son intégration à la cuisine japonaise témoigne de l'influence occidentale sur les coutumes japonaises et marque un tournant important dans l'histoire du pays.
Dans les années 1880, les Japonais décidèrent d'importer des animaux de races bovines européennes et de les croiser avec des races japonaises. Ainsi, les anciennes races d'animaux de trait évoluèrent en races destinées à la production de viande. De ces croisements émergèrent diverses races bovines qui dominent encore aujourd'hui le commerce japonais du bœuf. Parmi elles, seules quatre sont de véritables races Wagyu :
Noir japonais La race bovine noire japonaise est très prisée pour sa viande persillée. Comme 90 % du Wagyu provient de cette race, lorsqu'on parle de « Wagyu », on fait généralement référence à ce type de bétail.
Brun japonais | La race japonaise brune, une race bovine plus maigre et plus saine, est connue pour la saveur douce de sa viande.
Shorthorn japonais | La viande de la race japonaise Shorthorn. Bien que maigre elle aussi, la viande de la race japonaise Shorthorn est riche en inosinate et en acide glutamique, deux acides précieux qui lui confèrent une saveur plus salée.
Sondage japonais | La viande de bœuf japonais sans cornes : Avec une viande maigre comme celle des races Brown et Shorthorn, la viande de bœuf japonais sans cornes est réputée pour sa texture plus agréable et sa saveur riche et charnue.
Au commencement était une vache noire
Tout ce que vous devez savoir sur le bœuf Wagyu et en particulier sur la viande de Kobe
Le terme « Wagyu » désigne tout bovin élevé au Japon, ou plus précisément selon les méthodes traditionnelles japonaises. Wagyu signifie littéralement « bœuf japonais » (« Wa » signifiant japonais ou à la japonaise et « gyu » désignant une vache ou du bétail en général). En d'autres termes, « Wagyu » signifie « vache japonaise ». Pour qu'une viande Wagyu soit considérée comme du Kobe, elle doit provenir d'une race très particulière, le Tajima-Gyu, élevé selon un protocole strict dans la préfecture de Hyogo. Le Wagyu étant souvent transporté de Kobe à Yokohama, le port commercial de la région métropolitaine de Tokyo, il a acquis une grande popularité auprès des étrangers résidant à Yokohama. Ses admirateurs sont d'ailleurs à l'origine du slogan : « Quoi d'autre que du bœuf de Kobe ! »
Mais qu’est-ce qui distingue le Wagyu des autres races bovines ? Et qu’est-ce qui rend le bœuf de Kobe si spécial qu’il atteint souvent les prix les plus élevés (au kilo) sur le marché ?
Les éleveurs de bovins Wagyu leur prodiguent un soin tout particulier. Ils les nourrissent au lait jusqu'à l'âge de trois mois. Après trois mois, les veaux reçoivent un mélange d'herbe, de paille de riz et de céréales (maïs, soja et blé). L'alimentation des bovins de Kobe est commune à tous les autres Wagyu, mais chaque élevage l'adapte légèrement. Outre le maïs ou la farine de maïs, aliment de base, on y ajoute de l'avoine, du blé, de l'orge, du soja, mais aussi de l'ensilage de canne à sucre ou des fèves de cacao (fragments des graines contenues dans le fruit du cacaoyer). La plupart des animaux consomment de la paille et du foin, comme dans leur habitat naturel. Il est à noter que, ces dernières années, deux éleveurs, l'un au Japon et l'autre aux Pays-Bas, ont adopté une alimentation différente, enrichie d'une pâte savoureuse, digeste et sans danger, à base de pulpe d'olive pure, issue des résidus de torréfaction des huileries.
On dit parfois que les éleveurs massent leur bétail pour réduire les tensions musculaires dues au confinement dans des espaces restreints.
De nombreux mythes entourent l'élevage des Wagyu. On raconte qu'ils vivent dans des conditions de villégiature, qu'ils sont nourris avec des aliments raffinés, qu'on les masse à la bière et qu'on leur fait écouter de la musique classique pour se détendre. Bien qu'aucun de ces mythes n'ait été démenti, cela ne signifie pas pour autant qu'ils constituent la norme. Les éleveurs suivent des directives d'élevage très strictes et certains ont même mis au point des méthodes spéciales permettant aux Wagyu de mener une vie paisible et tranquille. Ils peuvent écouter de la musique, mais ce n'est pas indispensable. Ce qui est certain, c'est que cette vie calme et paisible contribue à augmenter le pourcentage de gras intramusculaire (perles) et à sa répartition unique, ce qui rend le bœuf Wagyu si délicieux et si recherché. Grâce à ses « eaux », ces fines fibres blanches de gras qui fondent à la cuisson, la viande reste tendre, juteuse et donc savoureuse. Et comme son point de fusion est inférieur à la température corporelle moyenne, ce gras fond agréablement en bouche.
Une partie de son attrait réside dans son arôme, un parfum unique et sucré de noix de coco. Une étude relativement récente, publiée dans le Journal of Agricultural & Food Chemistry, a identifié seize composés responsables de cette odeur si particulière, dont dix sont directement liés à la viande. Les éléments prédominants sont toutefois des composés dérivés des acides gras. L'excès de graisse, sa répartition et la composition spécifique en acides gras sont dus, d'une part, à une caractéristique génétique de cette race bovine particulière – mais aussi à son alimentation, qui porte la teneur en graisse intramusculaire à 30-40 % du volume musculaire – et, d'autre part, au fait que les veaux sont élevés jusqu'à l'âge de 30 mois.
Le persillage : la différence Wagyu
Le résultat de ces méthodes d'élevage, combinées à des périodes d'engraissement plus longues, est la clé de la supériorité gustative de la viande Wagyu. Le persillage confère au Wagyu un goût incomparable. Sa graisse fond à une température plus basse que celle des autres bovins, ce qui lui donne une saveur riche et onctueuse, absente des viandes d'autres races. Cette graisse est insaturée et riche en acides gras oméga-3 et oméga-6, ce qui signifie que le persillage rend la viande non seulement plus savoureuse, mais aussi plus saine. Malgré une prédisposition génétique accrue à la formation de graisse intramusculaire, le Wagyu produit également un pourcentage élevé d'acides gras insaturés, tels que les oméga-3, qui équilibrent le pourcentage d'oméga-6 et contribuent ainsi à réduire le mauvais cholestérol et à prévenir les maladies cardiovasculaires.
Évaluation de la qualité de la viande Wagyu
Un autre facteur déterminant de la qualité du Wagyu est sa classification. Dans certaines boucheries spécialisées ou sur les cartes des restaurants haut de gamme, on trouve généralement la mention A5. Il s'agit de l'évaluation attribuée par les membres de l'Association japonaise de classification des viandes. Les catégories, de A à C, correspondent au pourcentage de viande de qualité supérieure obtenu par chaque bovin. A représente la meilleure qualité et C la plus basse. Chaque lettre est suivie d'un chiffre (de 1 à 5) indiquant le degré de qualité : 5 est excellent, 4 est bon, 3 est moyen, 2 est inférieur à la moyenne et 1 est médiocre.
L'évaluation repose sur quatre critères :
1. Persillage (la répartition de la graisse intramusculaire dans la viande)
2. La couleur de la viande en relation avec sa luminosité
3. La fermeté et la texture de la viande
4. La couleur en relation avec la brillance et la qualité de sa matière grasse
En ce qui concerne les catégories de « Sashi » (c’est-à-dire le persillage, en japonais), il existe une évaluation supplémentaire, le Beef Marble Score (BMS), avec une note de 1 à 12.
Selon le système BMS, la teneur en gras intramusculaire est excellente (8 à 12), bonne (5 à 7), moyenne (3 à 4), la note immédiatement inférieure est de 2 et la note minimale est de 1. Ainsi, le Wagyu japonais A5 est de la plus haute qualité et, par conséquent, la meilleure note, aussi la plus chère, qu'il puisse obtenir est A5-12, ce qui est très rare. En comprenant la logique de ce système de notation, on peut acheter ou commander de la viande au restaurant en fonction de son budget.
Toutes ces informations permettent en partie d'expliquer pourquoi, dans des pays comme les États-Unis, le prix des meilleurs steaks Wagyu dépasse facilement les 300 dollars.
Par ailleurs, le prix d'une vache Wagyu (vivante) peut atteindre 30 000 $. En 2002, au Japon, une vache Wagyu a été vendue pour environ 400 000 $. Il s'agissait d'un record et, à ce jour, le prix le plus élevé jamais atteint pour une telle bête.
Et des hamburgers Wagyu ?
Est-ce que commander un burger Wagyu vaut vraiment le coup ? Je dirais non. Tout le charme de la viande Wagyu réside dans sa texture unique, son persillage exceptionnel et sa tendreté. Par conséquent, si la viande est hachée et transformée en steaks hachés ou en burgers, elle sera certes tendre, mais la différence de goût avec un burger classique sera minime, voire imperceptible.
Pourquoi le prix du véritable bœuf de Kobe est-il si élevé ?
Je dirais que le bœuf de Kobe incarne à la perfection tout ce qui fait la grandeur du bœuf Wagyu. Chaque morceau de Kobe est réputé pour son persillage exceptionnel, avec de nombreuses veines de gras onctueuses et savoureuses, magnifiquement réparties, ce qui lui confère le caractère « gras ». La qualité des steaks de Kobe repose en grande partie sur la réglementation stricte en vigueur dans la région concernant l'élevage du bétail. Pour porter l'appellation Kobe, les bovins doivent répondre aux sept critères suivants à l'abattage :
1. Être soit un taureau (bœuf castré), soit une vache vierge.
2. Appartenir au clan Tajima-Gyu et être né dans la région de Hyogo.
3. Grandir dans une ferme de la préfecture de Hyogo.
4. La viande doit avoir été transformée dans la préfecture de Hyogo.
5. Le score de persillage (BMS) doit atteindre au moins 6 ou plus – sur une échelle de 12 points.
6. La note de qualité de la viande doit atteindre ou dépasser 4 sur une échelle de 5 points.
7. Enfin, le poids total de la carcasse ne doit pas dépasser 470 kilogrammes.
En raison de tous ces facteurs et de normes si strictes, seuls 3 000 à 4 000 bovins sont certifiés comme authentiques Kobe chaque année. Les 200 à 300 élevages qui produisent ces bovins japonais sont peu nombreux, comparés aux milliers d'élevages de Wagyu non japonais. Et parmi les bovins élevés dans les élevages de Wagyu, ceux qui obtiennent finalement la certification de bœuf de Kobe sont encore plus rares. Enfin, comme la plupart de ces animaux sont destinés au marché intérieur après l'abattage, les prix des morceaux d'exception exportés peuvent atteindre des sommets.
Kobe et autres indications toponymiques
Il existe de nombreuses races de bovins noirs japonais, dont le Tajima-Gyu. Les célèbres et très recherchées races Wagyu – toutes issues de Tajima-Gyu – bénéficient également d'une indication toponymique d'origine (marque de bœuf). Les amateurs de Kobe ne jurent que par son nom, bien que d'autres régions produisent également d'excellents Wagyu : Matsusaka, Yonezaw, Omi et Hida. Certains connaisseurs privilégient encore la viande de l'île d'Ishigaki (dans l'archipel d'Okinawa) ou de Maesawa et Sanda. Le bœuf de Kobe est peut-être la crème de la crème, le bœuf le plus recherché et le plus cher au monde, mais ces dernières années, une autre région a également émergé : la préfecture de Tottori, où est également pêché le fameux crabe Matsuba (crabe des neiges). C'est donc là, sur le mont Chugoku, à 1 729 m d'altitude, que le désormais célèbre Wagyu de Tottori est élevé, raflant tous les prix des concours de qualité au Japon. Alors, retenez bien ce nom.
Le véritable bœuf de Kobe se trouve-t-il uniquement au Japon ?
Le Japon est incontestablement le berceau du bœuf de Kobe. D'ailleurs, un fin gourmet américain du nom de Larry Olmsted a révélé au grand jour la supercherie du steak de Kobe dans un article approfondi publié dans Forbes, mettant en lumière l'industrie du Wagyu japonais à l'étranger. Sachant que l'importation de bœuf japonais était alors interdite aux États-Unis, Olmsted a réfuté les affirmations de plusieurs restaurants réputés prétendant servir du véritable bœuf de Kobe. Quelques années plus tard, il a mis à jour son article pour indiquer que de petites quantités de bœuf de Kobe étaient désormais disponibles aux États-Unis. En effet, le Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) a commencé, en 2012, à autoriser l'importation de bœuf japonais.
Bœuf Wagyu « domestique » et bœuf de style Kobe
Ces dernières années, de jeunes bovins Wagyu ont été exportés du Japon vers des pays tiers, comme l'Australie et les États-Unis. Dans ces pays, où l'on parle de « Wagyu domestique », ces animaux sont élevés dans le cadre de programmes d'élevage contrôlés qui garantissent la qualité de la race. Aux États-Unis, 90 % du véritable Wagyu « domestique » est classé USDA Prime. Les steaks Prime représentent la plus haute catégorie de viande bovine et peuvent concerner différentes coupes, du filet mignon au steak haché, en passant par le faux-filet.
Je rappelle que l'appellation « bœuf de Kobe » est une marque déposée uniquement au Japon, et non à l'étranger. Bien entendu, les restaurants et boucheries peu scrupuleux, ainsi que les grossistes, n'hésiteront jamais à commercialiser des morceaux de bœuf non authentiques sous les appellations de « Kobe », « style Kobe » ou « Wagyu », afin d'en augmenter le prix.
Existe-t-il du Wagyu authentique en dehors du Japon ?
Aux États-Unis, par exemple, où la consommation de viande est devenue synonyme d'un mode de vie bien particulier (voir « meathouse », « restaurants spécialisés dans la viande », « barbecues »), depuis les années 1970, date d'importation des premiers bovins japonais, on élève ses propres Wagyu. L'élevage et l'enregistrement de ces bovins sont gérés par la célèbre American Wagyu Association, qui contrôle également les Wagyu du Canada, d'Australie et de plusieurs autres pays.
Comment savoir si le bœuf Wagyu que nous avons acheté est japonais ou si notre steak de Kobe est authentique ?
Le véritable bœuf de Kobe, qu'il provienne du Japon ou d'un autre pays, présente des signes distinctifs permettant de vérifier son authenticité. Toute personne achetant, vendant ou servant des morceaux de bœuf de Kobe se doit de connaître parfaitement les critères qui le caractérisent (et son prix).
Demandez-leur s'ils savent d'où provient la coupe qu'ils recommandent.
Réponse correcte : Préfecture de Hyogo.
De quelle race bovine provient-elle ?
Réponse correcte : Tajima.
Quel est son BMS ? Réponse correcte : entre 6 et 12.
S'ils ne savent pas quoi répondre, il ne s'agit probablement pas d'un authentique Kobe.
Lors de l'achat de viande « Wagyu » ou « de style Kobe »,
Enfin, prenons l'exemple des croisements Wagyu, qui sont élevés dans d'autres pays. Comme nous l'avons dit, les viandes doivent porter l'étiquette « Wagyu domestique ». Assurez-vous d'acheter auprès d'un vendeur réputé qui s'approvisionne en bœuf auprès d'éleveurs garantissant des lignées pures grâce à un élevage contrôlé. Sinon, vous risquez d'acheter ce qu'on appelle du « Wagyu à pourcentage », c'est-à-dire du bœuf provenant d'animaux Wagyu croisés avec des races européennes, américaines ou australiennes.
Le wagyu élevé selon tous les protocoles de Kobe porte également l'appellation « style Kobe ». À l'exception, bien sûr, des bovins authentiques, c'est-à-dire des bovins nés, élevés et abattus dans la préfecture de Hyogo.
Bien que les arnaques de type « Kobe » soient plus rares que Kobe lui-même, elles existent bel et bien. Avant d'acheter du bœuf « à la Kobe », vous devriez vous référer aux normes de la région et vous assurer que votre vendeur/serveur ne connaît que la signification de l'appellation « à la Kobe ».
Enfin, il va de soi qu'il n'existe pas d'étiquette « style Wagyu ». Le bœuf Wagyu provenant exclusivement de races bovines spécifiques que nous avons mentionnées, il n'est pas question d'élevage ou de reproduction. Personne ne peut présenter une coupe comme étant de « style Wagyu » si elle ne provient pas de Wagyu. Les bovins sont soit certifiés Wagyu génétiquement, soit ils ne le sont pas.
Photos : Getty Images / Ideal Image
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